PEROU 2002. |
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mardi, 29. janvier 2019 |
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Programme Impressions Diaporama
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De lima à Chiquian.
Gare des bus : le départ prévu à 14 h se fera à 15 h. Mais l'attente nous semble courte tant il y a à voir. En particulier le chargement de la volaille sur la galerie. Deux femmes, une jeune et une vielle sont assises au fond du restaurant. Elles me font signe de venir. Je prends une photo du couple à table, puis la jeune me prend assis à côté de la vielle. La vielle m'apportera plus tard son adresse dans le bus pour l'envoi des photos souvenirs. Enfin le car s'ébranle sort dans la rue et se fraye un passage dans la circulation stridente. Le spectacle de la rue et des échoppes artisanales me passionne, je fais moult photos. Le car fait un arrêt en banlieue : une femme monte à bord avec des entremets à base de maïs un peu gélatineux. La sortie de Lima est interminable, la route traverse les bidons villes faits de maisons de briques, toutes inachevées (pour ne pas payer la taxe d'habitation paraît-il) et entassées sur les dunes de sable. Le GUARA, la poussière, ajoutent encore à la tristesse du spectacle. Lima est oubliée, on roule entre le Pacifique et le désert de sables, pierres et détritus qui rampe au flanc des cordillères. La PANAM est monotone. On voit des poulaillers immenses, noirs et nombreux qui semblent perdus au milieu des sables. La nuit tombe. Le désert est entrecoupé d'oasis irriguées par les RIOS qui dévalent des cordillères. Les bourgades sont très animées, on traverse difficilement. A HUACHO, gros centre agricole, le bus s'arrête, fait quelques manœuvres en marche arrière pour s'encastrer dans une ruelle étroite, histoire d'en charger un peu plus sur la galerie. Alentour c’est le marché aux fruits et légumes. Chaque îlot de lumière révèle un étal. Nous ne pouvons résister à l'envie de nous dégourdir les jambes au milieu de ce fatras sympathique et d'acheter quelques bananes ou oranges. On a une impression de profusion incroyable. Dans la pénombre, un marchand de patates qui vend à même le sol m'appelle pour une photo gesticulatoire. J'achète des oranges en face puis des bananes à une vielle au pied du car. Cette dernière refuse la photo et s'enfuit en criant ce qui déclenche le rire d'autres péruviens. Le car repart et s'arrête peu après à une auberge où l'on peut se restaurer, acheter des boissons. Les péruviens, les chauffeurs prennent un repas. A côté, un marchand propose ses fruits. Je m'approche et vois des gros fruits verts à peau granuleuse. Je demande ce que c'est, un voisin péruvien qui venait d'en acheter m'en offre un morceau. C'est du CHILIMOYA. Sous la peau verte la chair est blanche, d'une consistance entre l'ananas et la pastèque, d'une saveur fine, sucrée, rafraîchissante. J'en achète deux. Le bus repart. Je ne dors pas. J'aperçois à un moment sur la droite, un panneau qui indique la direction de CAJATAMBO puis quelque temps après, le car prend enfin la route à droite vers HUARAZ. Nous quittons la côte et commençons à gravir les flancs des cordillères. Le paysage est éclairé par la lune et balayé par les phares. Il faudra atteindre l'altitude 4080 m, pour trouver à droite la route blanche (non revêtue) qui descendra par des lacets innombrables vers CHIQUIAN (3400 m). La descente dure, dure... 30 km, 1 h environ. On aperçoit des petites lumières et chaque fois on se dit ce doit être CHIQUIAN, mais non. Il faudra attendre minuit pour arriver enfin et stopper sur la place du bourg, bien éclairée et silencieuse. Le dépaysement est extraordinaire. Les ballots s'entassent sur le trottoir : cactus, gamelles, volailles, paniers, et bien sûr nos valoches. Les péruviens s'éloignent avec leurs charges. Notre trajet à pied vers l'hôtel nous fait passer devant un PANADEIRO qui doit travailler car il y a de la lumière. L'homme qui nous a conduits frappe à la porte de l'hôtel. Une femme assez âgée nous accueille amicalement et nous conduit vers la cour intérieure, éclairée, avec son jardin de fleurs, ses chambres réparties au rez-de-chaussée et en balcon et son COMEDOR qui l'entourent au rez-de-chaussée et à l'étage. C'est charmant, coquet, les boiseries sont peintes en bleu clair, les murs chaulés de frais. La femme nous distribue les chambres très rustiques mais propres.
La dernière mise à jour de ce site date du 29-01-19