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Saint CERE. LOT. 23 AVRIL au 1er MAI 2006Notre camp de base était à Saint CERE, dans l’ancien couvent de La Visitation. Nous avons parcouru le Lot. Plus de 500 Km à vélo, tandis que d’autres le parcouraient à pied. Que ce pays est beau, quand chassant les brumes matinales, il offre ses paysages « à la détrempe (*) », ses villages tantôt doucement étagés au dessus de la Dordogne, tantôt escaladant les falaises : maisons à colombages fleuries de glycine, murs de pierres ocre jaune, chapeautés de tuiles terre de sienne, jardins parfumés de lilas et de muguet, pigeonniers, tourelles, orgueilleuses forteresses campées sur les puys. Pays aux noms rugueux en « ac », démentis par la douceur du climat qui fait les châtaigniers multi centenaires et les Hommes aimables. (*) Aquarelle détrempée. Que vous conseiller, je n’ai que l’embarras du choix ! Les villages : Loubressac, Carenac, Martel Gluges, Colonge la Rouge, Racamadour, pour ne citer qu’eux. Les châteaux : Castelnau, Turennes, etc. Le moulin de COUGNAGUET, les grottes innombrables… Les paysages : vallée du LOT vallée, du CELE… Saint-Céré. La formation de la ville de Saint-Céré, au pied du site actuel de St-Laurent les Tours répond à trois facteurs favorables : le développement du pélerinage autour du tombeau de Sainte-Spérie, l’installation, au XIIème siècle, d’un corps d’artisans, et surtout la situation au centre de terroirs riches au contact du Causse, du Limargue, du Ségala et de la vallée de la Dordogne, qui en fait une place de marchés florissants. La vallée de la Bave. Point de rencontre des ruisseaux et torrents issus du Ségala, la vallée de la Bave marque également la rupture entre les trois autres paysages locaux. Située en contrebas du causse au sud et des pechs au nord, elle a toujours constitué un axe de communication important entre les contrées d'est en ouest. D'où les nombreuses fortifications la dominant. Ses terrains alluviaux accueillent aujourd'hui horticulture et noyers. Elle abrite enfin de nombreuses communes typiques du Quercy. Le Limargue. Il s'étale de Figeac à Saint Céré. Large de quelques kilomètres, coincé entre le Ségala et le Causse, il est formé de collines verdoyantes et de terrains riches propres aux cultures. D'apparence sec, alternant pechs et dolines, le causse de Grammat est pourtant parcouru par un important réseau de rivières souterraines dont témoignent les grottes de Presque et les multiples cavernes dans les falaises. Sa végétation sèche (buis, genévriers, chênes), renforcée d’éclairages bien particuliers, l'agrémente de couleurs en toutes saisons. Murets de pierre sèche et caselles renforcent l'ambiance. Premier contrefort du Massif Central, le Ségala a été lentement sculpté par une multitude de cours d'eau. Les vallées encaissées et les plateaux qui en résulte sont couverts de forets de hêtres et de bouleaux, ponctuées de landes de bruyères et genêts. Le relief et les besoins en pâturages ont dispersé l'habitat en une multitude de petits hameaux. C'est un espace naturel intimiste, frais et verdoyant. Par contre, il est vrai que les parcours tant à pied qu’à vélo sont sportifs ! Mais nous Thiernois, sommes habitués, tant pour les ruelles de Thiers qu’on nomme Rompe Cul ! Que pour les routes et chemins de montagne du parc Livradois Forez. Merci à BERNARD, pour ce séjour épatant.
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@ J. L. 2006 |
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Mise à jour 28/08/2008 |